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Cas pratique :
un garage pas si atypique

Récemment, j’ai eu l’occasion d’effectuer le désencombrement d’un garage.

Lors de la visite « diagnostic » , j’avais prévu 3 demi-journées de travail, chacune de 3 heures. Au final, il nous aura fallu 12 heures pour arriver au terme de la mission. Mais dans ce temps-là, il y a l’évacuation des déchets, effectué par la cliente pendant que je continuais seule à regrouper les objets par catégorie. De plus, d’une part, le temps glacial nous a contraint à débuter tard le matin en attendant des températures plus clémentes. D’autre part, nous avons fait des pauses déjeuner plus longues que prévu. Personne ne s’en est plaint !

Donc, grosso modo, j’étais dans les clous de ma prévision. J’ai été juste un peu trop optimiste !

État des lieux

La tâche paraissait insurmontable à la propriétaire ; c’est pour cela qu’elle a fait appel à moi. En fait, le garage et sa pièce de stockage attenante étaient très encombrés. Mais pas plus qu’un garage standard qui n’a pas vu d’automobile depuis longtemps et qui devient, au fil du temps, le lieu de stockage privilégié de tout ce que l’on garde en attendant de le ranger ailleurs ou d’en faire quelque chose. Bref un garage qui ne sert plus pour les véhicules mais à des objets divers et variés, comme on en voit très souvent. Rien de particulièrement extraordinaire !

 

Évacuation

Dans un premier temps, nous nous sommes attaquées à la partie garage. Nous avons sorti tous les objets, en faisant des tas : vu la taille des objets concernés, difficile de remplir des sacs poubelles ou des cartons ! Le plus gros tas était celui des choses à jeter : reste de carrelage, meubles à réparer jamais réparés, matelas qui avait pris l’eau, etc.

Le mauvais état du toit, qui avait laissé passer la pluie, nous a été d’une grande aide dans le choix des objets à jeter. Beaucoup de choses étaient devenues inutilisables à cause de l’humidité (matelas, sacs de plâtre et d’enduit, planches de bois,etc). Tout cela est parti pour la déchetterie sans état d’âme.

La cliente étant une femme très active, qui a toujours un chantier de rénovation sur le feu, je craignais de faire face à plus de résistance à débarrasser. En fait, pas du tout ! Après quelques hésitations au début, très vite c’était « Depuis le temps que ce truc est là, je n’en ai toujours rien fait, alors ça dégage ! » .

J’ai souvent remarqué que les réticences à se débarrasser des objets diminuent au cours des heures de désencombrement. C’est comme si l’idée que l’on fera, un jour, quelque chose de toute ces choses accumulées, fondait au fil du temps passé à trier.

 

Une fois le tri du garage terminé, nous l’avons rangé provisoirement. Nous y avons installé un poste de travail simple et fonctionnel (une planche sur deux tréteaux) pour effectuer le tri de l’appentis, lieu de stockage du matériel de bricolage. Nous avons vidé entièrement la pièce, que nous avons nettoyée avant de commencer à trier.

Long tri de l’appentis et de sa quincaillerie

Comme prévu, ce tri a été la phase la plus longue et la plus fastidieuse : gros outillage, petit outillage, matériel de jardinage, d’arrosage… mais surtout quincaillerie. D’autant que la cliente tenait à séparer méticuleusement le plastique du métal avant évacuation des déchets. Certains l’auraient fait plus sommairement au vu de l’ampleur de la tâche.

Comme dans tous les garages, nous avons retrouvé des objets égarés depuis longtemps. Mais somme toute assez peu : un appareil à pierrade, un carton de vaisselle et des accessoires de machines-outils.

Remise en ordre et rangement

Après quelques heures, tout est trié, classé, rangé, étiqueté : clous, chevilles, vis à bois, vis à placo, tourillons, rondelles, joints, charnières, cornières, etc.

L’appentis contient tout le matériel de bricolage. Le matériel de jardinage et d’arrosage est stocké sur une étagère dédiée. Le petit bois pour l’allumage de la cheminée est à portée de main, Tous les objets gardés sont rangés par fréquence d’utilisation et facilité d’accès. Les meubles à restaurer (il en reste peu) sont plutôt vers l’arrière tandis que les transats, comme le matériel de jardinage, peuvent facilement être atteints. Ils devraient bientôt pouvoir être utilisés.

Les objets à vendre ont été regroupés, après avoir été pris en photo. Je dois d’ailleurs expédier un S.M.S de rappel « Les articles sont-ils en ligne pour la vente ? » . D’ici une dizaine de jours, s’ils n’ont pas trouvé acheteur, ils seront déposés à côté des containers à poubelle. À cet endroit, les objets encore utilisables, trouvent généralement très vite un nouveau propriétaire !

 

Mission accomplie

Je suis ravie de ce chantier, certes fatigant (la quincaillerie, les pots de peinture comme les fonds de sacs de plâtre ou d’enduit, c’est lourd), mais réalisé avec bonne humeur et efficacité.

Ce désencombrement me confirme qu’il est illusoire de vouloir effectuer des sessions de plus de 3 heures d’affilée. En effet, cette activité est particulièrement physique. On passe beaucoup de temps debout, à déplacer du poids, à piétiner, à se baisser et se relever, etc.

À la fin du chantier nous étions fières de nous mais … bien fatiguées !

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