Les nombreux bienfaits du désencombrement
Bienfaits psychologiques
Désencombrer son habitation c’est loin d’être seulement faire du tri dans ses possessions. C’est aussi faire du tri dans sa tête.
Quand on commence à désencombrer, au départ il est difficile de se séparer des objets. Mais, une fois dépasser ce blocage initial, très vite cela devient de plus en plus simple et facile. Dès que les premiers choix on été fait, on se sent de plus en plus léger. En désencombrant ses affaires, c’est surtout son esprit que l’on allège.
On fait de la place pour ce qui compte vraiment, ce qui nous rend heureux. Se débarrasser du superflu permet de se recentrer sur l’essentiel. C’est aussi faire du tri dans ses priorités et parfois dans sa vie.
Désencombrer, c’est aussi faire des choix pour le futur et de se concentrer sur le présent.
Désencombrer, permet d’interroger notre rapport aux objets, notre rapport à la séparation, à la perte, et celui-ci est intrinsèquement lié à notre personnalité profonde.
C’est souvent une aide à la résilience après un deuil ou une séparation, car désencombrer permet de tourner les pages du passé.
Bienfaits énergétiques
Le désordre pollue visuellement notre esprit qui a alors du mal à se poser. Il peut créer un sentiment d’oppression qui n’aide pas à se sentir serein.
Ensuite, quand on a trop de choses, trop d’exemplaires d’un même objet (tire-bouchons, rouleaux de scotch, etc), on ne sait pas toujours où ils se trouvent, on perd beaucoup de temps et d’énergie à les chercher.
Enfin, moins il y a d’objets, et plus l’entretien de notre espace de vie est facile et rapide.
Bienfaits écologiques
S’interroger sur ce qui a conduit au « trop », engendre une remise en question de nos manières de consommer, acheter, jeter …
Constater la quantité de choses superflues dont on est sur le point de se libérer, entraîne souvent une prise de conscience de l’impact écologique de notre mode de consommation.
Cette prise de conscience peut parfois être à la base d’un désir de minimalisme, voire d’un mode de vie « zéro déchet ».
On achète mieux et moins.
“Depuis que j’ai commencé à désencombrer mon intérieur et que je possède moins, je me sens de mieux en mieux. Vivre une vie simple, faire attention à ce que l’on achète. C’est cela qui m’a vraiment rendue accro au mode de vie zéro déchet. »
Béa Johnson, experte du mode de vie zéro déchet. (Entretien intégral)
Bienfaits économiques
Dès lors, nos actes d’achat évoluent. Ils sont plus réfléchis, moins impulsifs, on s’interroge davantage avant de faire entrer un nouvel objet. Une fois encore : on achète mieux et moins.
Quand on sait exactement ce que l’on possède et où se trouvent les choses, on ne rachète pas ce que l’on a déjà et/ou que l’on ne retrouve plus.
D’abord,on évite le gaspillage engendré par le stockage de denrées périssables oubliées.
Ensuite, on privilégie le durable, le réutilisable, voire l’occasion.
Enfin, on peut être tenté par le partage d’objets utilisés très occasionnellement. Exemple : les services à fondue/raclette sont typiquement gourmands en espace, servent-ils assez souvent pour justifier la place qui leur est accordée ?
Se simplifier la vie
Vivre avec moins c’est vivre plus simplement. C’est regagner le temps perdu -inutilement- à chercher les choses, ou à hésiter entre plusieurs objets de même nature. C’est utiliser ce temps récupéré pour ce qui est vraiment important ou pour choisir de ne rien faire, activité ô combien nécessaire à notre équilibre !
Très bel article. En effet, une fois le rangement fini, on a cette sensation de paix et de calme. Comme si un poids a été enlevé, tout est léger.